Il y a quelques temps, j’ai vu le film « Insaisissables » de Louis Leterrier.
La dernière séquence du film se passe sur le Pont des Arts, à Paris. Deux des personnages du film attachent un cadenas sur une des grilles du pont et jettent la clé dans l’eau (nb : geste sensé symboliser leur amour).
Dans le commentaire audio du film, où participent le réalisateur et le producteur, Louis Leterrier indique : « Au fait, ce cadenas est toujours accroché au pont. Les fans peuvent le trouver facilement. Il est vers le milieu, vous le trouverez. »
Je suis allé voir si je le trouvais… IMPOSSIBLE !!
Il y a infiniment plus de cadenas que lors du tournage de la scène pour le film :
Toujours dans le commentaire audio, le réalisateur poursuite : « On a déclenché quelque chose. J’étais à Paris la semaine dernière. Le pont est… on ne peut plus voir l’eau. Il est couvert de cadenas.
– Encore plus ?
– Oui, et je pense que nous y sommes pour quelque chose. Cette pratique a pris une ampleur phénoménale. Il y a tellement de cadenas là-bas, et sur tous les ponts de Paris. »
Le film est sorti en 2013, je ne pense pas qu’il soit pour grand chose dans l’amplification du phénomène mais, en tout cas, la densité des cadenas sur le pont n’est plus la même, c’est sûr !
Chose amusante, lorsque j’ai pris les photos sur le pont, il y avait un magicien 😉
La Marie de Paris ne sait plus quoi inventer pour faire cesser la pratique d’attacher des cadenas (le poids a déjà fait écrouler une grille). Leur dernière trouvaille : demander à ce que les amoureux se prennent en photo plutôt que d’ajouter un bout de métal sur le pont. Voici, par exemple, un article de 20minutes qui relate cette demande : ici. Ou encore, un article du Monde : ici.
Pas sûr que cette idée prenne…