En septembre 2014, un scénariste accusait le film « The Artist » de plagiat. A l’époque, j’avais entendu cette info sur France Inter, et on pouvait lire ceci sur plusieurs média (comme ici un article des Inrocks).
Et ce soir, par hasard (d’un post Facebook de Bérénice Bejo), je découvre que l’accusateur a été condamné pour procédure abusive : article d’Europe 1.
Les médias ont moins parlé de cette décision de justice que de la procédure initiale !
Assez régulièrement des œuvres (films, livres) sont accusés d’avoir copié sur un voisin… Le sujet m’intéresse, et cela ne doit pas toujours être évident de juger. D’après ce que j’ai pu constater niveau résultat, le souvent les attaquants perdent : sur ce blog, il est question d’un court métrage dont une partie du film « Amélie Poulain » serait un plagiat. Le tribunal n’a pas suivi (j’avais lu que les avocats du film « Amélie Poulain » redoutaient de perdre leur procès, puis ils ont trouvé une planche de bande dessinée antérieure au court-métrage qui présentait même histoire ! Cela a fait sauter l’accusation. J’ai aussi en tête Pierre Etaix qui, lors d’une conférence à la cinémathèque, expliquait qu’un jour il avait été mécontent en pensant avoir été plagié : on lui avait piqué l’idée d’un lit qui, sur une route, se déplaçait comme une voiture… jusqu’au jour où il est tombé sur cette même « idée » dans un film muet bien antérieur à son film à lui !).
nb : les accusateurs ne perdent pas tout le temps, quand même : la compagnie de Luc Besson a du sortir le chéquier (ici) pour avoir sortie un film très proche du « New York 1997 » de John Carpenter.