La Galerie du cinéma expose des tirages issus de la BD « Le jeune acteur » :
Dans l’espace de projection, on peut voir un casting bien marrant de Vincent Lacoste (j’ai cherché si ce casting était présent sur internet, pour mettre un lien, mais je ne l’ai pas trouvé).
Dans le film « Les Intranquilles », le personnage principal est peintre. Proposition originale : dans la Galerie du cinéma, est exposé des tableaux issus du films.
Dans une petite salle de projection, passe 1h et quelques de rush :
Arrivé une demi-heure avant la fermeture, j’ai regardé seulement un passage mais c’était intéressant !
14h00-14h30 – Comme un hibou en plein soleil Introduction et présentation du week-end par Gilles Alvarez, directeur artistique de la Biennale Némo
14h30-15h00 – Les Héritages de Blade Runner : sources d’inspiration et impact culturel du chef-d’œuvre de Ridley Scott Selon Philip K. Dick, ce n’est pas la vocation de la science-fiction de prédire l’avenir. Blade Runner a pourtant anticipé avec une prescience remarquable le monde dans lequel nous vivons depuis quatre décennies. Plutôt que futuriste, le terme rétrofuturiste serait le plus approprié pour décrire la vision de Ridley Scott. Car le réalisateur et son équipe artistique ont amplement puisé dans la culture et l’histoire du globe entier pour créer leur monde imaginaire, qui ressemble si étrangement à notre réel. Intervenant : Christopher Robinson (chercheur)
15h00-16h30 – Hybridité : étude des dispositifs narratifs et visuels des films Blade Runner Intrication urbaine et architecturale, cosmopolitisme, ambiguïté quant à la biologie des personnages : les films Blade Runner dépeignent un univers à la réalité hybride où les catégories sont liquides. Comment leurs dispositifs visuels redoublent-ils leur structure narrative ? Comment l’approfondissent-ils en s’immisçant directement au cœur de l’esthétique du tech-noir, et sa thématique sous-jacente : l’enquête ? Intervenants : Gilles Menegaldo (professeur de littérature), Donatien Aubert (artiste) et Ismaël Joffroy Chandoutis (artiste)
17h00-17h30 – Blade Runner et Los Angeles : autopsie des villes du futur Les villes de la SF sont souvent des mégalopoles étouffantes où se concentrent surpopulation, violence et pollution. En partant du Los Angeles de Blade Runner, Alain Musset nous dévoile le côté obscur des villes du futur. Intervenant : Alain Musset (géographe, EHESS)
17h30-18h30 – Rêver le futur : sur l’inconscient politique de la Science-fiction Il serait trop facile de réduire la science-fiction à un échappement dans l’imaginaire. N’occupe-t-elle pas d’autres fonctions ? Un film comme Blade Runner ne montre-t-il pas qu’elle est aussi un espace d’affleurement de tout un inconscient politique, inquiet du destin du monde et de la collectivité ? Intervenant·e·s : Christopher Robinson (chercheur en science-fiction), Vincent Martigny (historien et politologue), Yannick Rumpala (chercheur en sciences politiques) et Sylvie Allouche (chercheuse)
18h30-20h15 – Robotic Fields Forever : rencontre arts visuels, bandes dessinées et théâtre. Entre eux, un fil d’ariane : leur admiration pour Philip K Dick. Justine Emard, dont les abeilles et les algorithmes illuminent la Halle Aubervilliers du CENTQUATRE-PARIS, aborde l’anatomie des réplicants et son propre travail sur la robotique anthropomorphique. Ugo Bienvenu, après ses cultissimes Paiement accepté et Préférence Système dévoile Total sa nouvelle bande dessinée. Julien Villa, auteur et metteur en scène de Philip K. ou la fille aux cheveux noirs évoque sa très longue résidence aux États-Unis sur les traces de Philip K. Dick. Antoine Schmitt, juste avant son propre concert ATOTAL, parle de l’influence de Dick sur son propre travail. Enfin, Peter Strain, l’auteur de l’affiche du week-end Blade Runner, dévoile un large panel de ses créations graphiques. Intervenant·e·s : Justine Emard (artiste), Ugo Bienvenu (réalisateur et dessinateur), Julien Villa (artiste et metteur en scène), Antoine Schmitt (artiste et ingénieur-programmateur), Peter Strain (artiste – sous réserve) et Gilles Alvarez (directeur artistique de la Biennale Némo)
Dimanche 28 novembre 2021
11h00-13h00 – Philip K. Dick et le jeu vidéo : au-delà de l’influence narrative En 1962, des étudiants du MIT inventent Spacewar, un programme informatique considéré comme le premier jeu vidéo de l’Histoire. En nous immergeant dans un univers spatial aux allures de guerre des étoiles, les concepteurs initient le début d’une longue relation entre la science-fiction et le jeu vidéo. Parmi les influences persistantes, celle de Philip K. Dick est l’une des plus notables. L’artiste Ismaël Joffroy Chandoutis revient sur cette influence à travers l’histoire du jeu vidéo, puis anime la table-ronde avec les créateurs Brice Roy (Californium) et Tim Soret (The Last Night), deux auteurs dont les oeuvres vidéoludiques ont été fortement marquées par les univers de Philip K. Dick. Intervenants : Tim Soret (créateur de jeu vidéo), Brice Roy (artiste) et Ismaël Joffroy Chandoutis (artiste)
14h00-15h00 – Intelligence artificielle et empathie dans Blade Runner Blade Runner interroge les limites entre intelligence et conscience, émotions et empathie, humains et machines. Ces thématiques sont débattues selon deux angles d’approche : la démarche philosophique (Sam Azulys) et la démarche scientifique et technique (Frédéric Landragin). Intervenants : Sam Azulys (philosophe), Frédéric Landragin (chercheur au CNRS) et Ariel Kyrou (journaliste, écrivain science-fiction et arts numériques)
15h00-16h45 – La transformation des corps, des conduites et de l’environnement, au prisme de la cybernétique et de la géoingénierie La cybernétique a construit au milieu du XXe siècle une nouvelle épistémè d’inspiration mécaniste, posant une interchangeabilité des substrats organiques et artificiels. Elle a suscité l’idée qu’il serait possible d’adapter les corps et l’environnement à un avenir que la science-fiction d’alors inscrivait dans le cosmos. Êtres artificiels, automatisation des conduites, colonisation spatiale : pour plonger pleinement dans l’univers Blade Runner, il faut expliciter la manière dont ces thèmes confèrent aux récits des deux films leur part de vertige. Intervenants : Roland Lehoucq (astrophysicien), Gwenola Wagon (artiste et maître de conférence) et Donatien Aubert (artiste)
16h45-17h15 – PAUSE / Visite des espaces de l’exposition AU-DELÀ DU RÉEL ? Au programme, trois visites guidées thématiques : « Vous n’êtes pas Invisibles », « Natures dénaturées » et « Forensic Architecture » Avec : Gilles Alvarez (directeur artistique de la Biennale Némo), Donatien Aubert (artiste) et Ismaël Joffroy Chandoutis (artiste)
17h15-19h00 – Philip K. Dick écrivain : fiction ou réalité(s) ? Si l’œuvre de Philip K. Dick dessine un futur anxiogène qui s’est révélé prophétique sur bien des aspects, comme le démontre ce week-end, imprimant les imaginaires collectifs contemporains comme peu d’écrivains, elle ne questionne pas tant l’évolution technique que la perception de notre réalité et les pouvoirs de l’esprit. Intervenants : Pacôme Thiellement (essayiste et vidéaste), Julien Villa (artiste et metteur en scène), Marc Atallah (directeur de recherche et commissaire) et Ariel Kyrou (journaliste, écrivain science-fiction et arts numériques) – Modération : Julie Sauret (Chaire arts & sciences) et Christopher Robinson (chercheur en science-fiction)
Dans le cadre des journées du patrimoine, la Cinémathèque Française proposait dans le musée Méliès cette animation :
« Dans du papier noir, Inès découpe les contours de votre profil. Entrois minutes seulement, et comme par enchantement, votre silhouette apparaitra telle une ombre chinoise. Le résultat est surprenant de réalisme. Cet art de l’ombre prend vie en France, à la fin du XVIIème siècle, se grimant du nom d’Etienne de Silhouette, réputé pour en être son premier praticien. Cette tradition pleine de poésie a traversé le temps. »
J’avais un peu oublié, mais je suis justement passé au musée, et j’ai pu avoir ma silhouette !