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Cette semaine est sorti le film « Tu dors Nicole ».
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J’ai eu l’occasion de le voir en novembre dernier dans le cadre du « Cinéma du Québec à Paris« , au Forum des Images.
Je trouve le choix du titre pas terrible, par contre j’ai beaucoup apprécié ce long métrage : des petites scènes, du noir et blanc, des musiciens, un peu de surréalisme, cela rappel les premiers films de Jim Jarmusch et c’est très rafraîchissant !

Tokyo Fiancée

Mercredi prochain sort le film « Tokyo Fiancée », adaptation du livre d’Amélie Nothomb « Ni d’Eve, ni d’Adam ».
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Amélie aime le film, comme elle l’indique à metronews :
« Jusque-là, êtes-vous satisfaite des adaptations de vos romans ?
Ça dépend. J’ai eu trois cas. Il y a eu Hygiène de l’assassin (de François Ruggieri avec Jean Yanne et Barbara Schultz, en 1999 – ndlr) : je suis sortie de la salle en courant pour aller pleurer tellement c’était mauvais. Et il y a eu Stupeur et tremblements (de Alain Corneau avec Sylvie Testud, en 2002) et Tokyo Fiancée qui sont des films magnifiques. Au final, je suis comblée parce que j’ai eu droit à deux extases pour une seule consternation. »
J’ai eu l’occasion de voir « Tokyo Fiancée » (que j’ai trouvé divertissant et sympathique) en avant-première au MK2 Bibliothèque. Cerise sur le gâteau : l’avant-première était en présence du réalisateur Stéphane Liberski et de l’actrice principale, Pauline Etienne.
Au milieu du film, il y a une chanson qui semble sortie de nulle part (pour le coup que j’ai jugé assez… nase !). Lors de la discussion, après le film, un spectateur a demandé d’où est venue cette idée d’allusion à l’Eurovision. Pour ceux qui ne le savaient pas, Pauline Etienne a alors expliqué que la chanson présente dans le film est une reprise du titre « J’aime la vie » avec des paroles modifiées.
« J’aime la vie » : interprétée par Sandra Kim en 1986, cette chanson a permis à la Belgique de terminer à la première place de l’Eurovision pour la première (et unique) fois.
Pauline Etienne a indiqué : « Il faut aller voir, parce que ça vaut le détour ».
Alors voilà :

Quittons la musique. Voici l’amusante première phrase du livre « Ni d’Eve, ni d’Adam » :
« Le moyen le plus efficace d’apprendre le japonais me parut d’enseigner le français ».
Quant au film « Tokyo Fiancée », il se termine par un carton reprenant la première phrase du livre « La nostalgie heureuse » (toujours de Nothomb) :

« Tout ce que l’on aime devient une fiction »

Polyester

Ce samedi ressort « Polyester » de John Waters (film datant de 1981). Bizarre de sortir un film un samedi et pas un mercredi, mais bon… le film est bizarre aussi ! A commencer par le fait qu’il soit en odorama.
Kézako ? Comme on peut le lire sur le site Allociné :
« Lors de la projection de Polyester, la technique de l’odorama a été utilisée. Cela consistait à distribuer des cartons avec des cases numérotées aux spectateurs, et lorsqu’un numéro apparaissait à l’écran, ils devaient gratter la case du numéro correspondant et sentir l’odeur qui s’en dégageait pour être en immersion totale dans le film grâce à l’odorat. »
« Polyester » passait à la Cinémathèque en janvier, dans le cadre du festival « Toute la mémoire du monde ». Le fait de gratter les cases donne un côté très rigolo à la projection, mais côté odeur ce n’est pas très probant. Dur de reconnaître ce que l’on est censé sentir avant de le voir à l’écran (dans les cas où l’on nous demande de gratter avant). Remarque, parfois c’est préférable que l’odeur ne soit pas vraiment identifiable !!
Voici la carte distribuée avant la séance :
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Livres d’Or

J’ai fait un tour à l’exposition « Viollet-le-Duc » à la Cité de l’architecture. Dans le livre d’Or, à la fin de l’expo, un des visiteurs devait avoir récemment vu les pourcentages à l’école !
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Pas de livre d’Or dans l’expo permanente de la cinémathèque (où se trouve la tête de Madame Bates, issue du film « Psychose », et offert par Hitchcock à Henri Langlois, le créateur de la cinémathèque, ). Mais voici un commentaire vu dans le livre d’Or de l’expo « Profession : chef décorateur » qui se trouve juste un étage au dessus :
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…effrayant, il est vrai :
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Louvre

Il y a quelques mois, j’ai vu le film « L’amour est un crime parfait » des frères Larrieu. J’avais noté que le film était adapté d’un livre de Philippe Djian, ayant comme titre « Incidences ». Ayant vu récemment des court-métrages des Larrieu, je me suis rappelé que j’avais en tête de lire le livre. Il était disponible dans la médiathèque de ma ville, et du coup je suis en train de le lire (j’ai dépassé la moitié et je constate, jusqu’à présent, que le film est assez fidèle au bouquin). J’ai vu ensuite que Djian proposait, en ce moment et pour une quinzaine de jours encore, une sélection d’œuvres au Louvre (sur le thème des Voyages). Je m’y suis rendu avant qu’elle se clôture. Il n’est pas permis de prendre des photos dans cette exposition, j’ai donc juste photographié un cartel :
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Une des œuvres présentée est une vidéo collective : parmi les auteurs, on retrouve les frères Larrieu. La boucle est bouclée !
J’ai profité d’être au Louvre pour prendre quelles photos, autorisées cette fois…
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The Sims

« The Sims » est un jeu vidéo qui fête aujourd’hui ses 15 ans (et qui a eu depuis sa naissance de nombreuses suites !). On peut décrire le jeu comme un simulateur de vie (on crée un homme ou une femme, puis sa maison, on lui choisit un métier, des loisirs, des ami(e)s, etc.). ll s’agit du jeu le plus vendu sur PC.
J’avais vu sur le net qu’une exposition éphémère avait lieu les 4 et 5 février pour célébrer cet anniversaire. Quinze artistes ont proposé une œuvre sur le thème des Sims (elles sont visibles ici). Toutes reprennent le symbole du losange vert qui apparaît dans le jeu au-dessus du personnage que le joueur contrôle.
Voici des vues de la galerie « Espace Oppidum » où se tient cette exposition :
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Sur internet, j’avais vu des photos du vernissage de l’exposition, avec un joli gâteau en forme de losange. Je le dis à la personne qui me faisait une petite présentation de l’expo et il me dit : « Il en reste, vous en voulez ? ».
Je voulais bien goûter le gâteau des 15 ans des Sims !! Du coup, je suis allé dans les coulisse de la galerie (avec un couple qui visitait l’expo et qui en a profiter aussi). Voici le gâteau pas encore terminé :
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Et le voici « in situ »,  une fois que j’ai repris ma visite (nb : très bon gâteau à la pistache) :
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Rendez-vous pour les 30 ans alors !!
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Le Test de Bechdel

Pour un film en Bluray ou DVD, j’apprécie la présence de bonus. Notamment de scènes coupées, s’il y a lieu, et dans ce cas la présence d’un commentaire audio optionnel est alors bienvenu. Cela permet d’entendre la raison de la coupe.
Pour le film « The Amazing Spider-Man 2 », une des scènes coupées mettait en scène deux personnages féminins (la tante de Spider-Man qui recevait la visite de la petite amie de Spider-Man). Le réalisateur, Marc Webb, explique que cette scène n’était pas utile pour avancer et qu’elle était en plus redondante. Et le réalisateur ajoute : « Ca ne nous a pas aidés avec le test de Bechdel car elles parlent en fait du protagoniste mâle. Aucune aide ».
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Cela m’a amusé d’entendre le test de Bechdel cité ici ! Je ne pense pas que ce test soit très connu en France (et je ne sais plus quand j’en ai entendu parler pour la première fois).
Comme on peut le lire sur Wikipedia,  « une œuvre réussit le test si les trois affirmations suivantes sont vraies :

  • l’œuvre a deux femmes identifiables (elles portent un nom) ;
  • elles parlent ensemble ;
  • elles parlent d’autre chose que d’un personnage masculin. »

Je trouve ce test original ! Son origine n’est pas banale non plus, puisqu’il s’agit d’une planche de BD (qui a pour auteur Alison Bechdel) :
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The Amazing Spider-Man 2

J’ai regardé le deuxième « The Amazing Spider-Man » (le titre complet : « The Amazing Spider-Man 2 : le destin d’un Héros »). J’avais préféré le premier épisode. Les deux films ont des défauts (ils sont notamment trop long), mais j’avais quand même trouvé le premier pas mal du tout.
Un à moment donné, dans le deuxième film, le héros fait des recherches en placardant toute une série de documents sur le mur de sa chambre pour essayer de percer un mystère.
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Et j’ai été amusé de reconnaître l’affiche du film « Blow Up » dans le fond de l’image.
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Cela fait sens, puisque « Blow Up » est l’histoire d’un homme qui passe une bonne partie du film à faire des recherches (pour le dire vite, et ne pas dévoiler trop d’éléments !).
J’ai écouté le commentaire audio sur ce passage de « The Amazing Spider-Man » mais il n’est pas fait référence à l’affiche.
A noter que dans quelques mois ouvrira une exposition « Michelangelo Antonioni » à la Cinémathèque 🙂